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LES DIFFERENTS TYPES DE POEMES

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Message par Admin Mer 12 Nov - 11:44

LES DIFFÉRENTS TYPES DE POÈMES


Le sonnet
Le Sonnet est toujours composé de deux quatrains et de deux tercets.

Dans le Sonnet régulier - riment ensemble :

1° le premier, le quatrième vers du premier quatrain ; le premier et le quatrième vers du second quatrain ;
2° le second, le troisième vers du premier quatrain ; le second et le troisième vers du second quatrain ;
3° le premier et le second vers du premier tercet ;
4° le troisième vers du premier tercet et le second vers du second tercet ;
5° le premier et le troisième vers du second tercet.

Si l'on introduit dans cet arrangement une modification quelconque,
Si l'on écrit les deux quatrains sur des rimes différentes,
Si l'on commence par les deux tercets, pour finir par les deux quatrains,
Si l'on croise les rimes des quatrains
Si l'on fait rimer le troisième vers du premier tercet avec le troisième vers du deuxième tercet - ou encore le premier vers du premier tercet avec le premier vers du du deuxième tercet,
Si enfin on s'écarte, pour si peu que ce soit, du type classique,

Le Sonnet est irrégulier.

Le dernier vers du Sonnet doit contenir un trait - exquis, ou surprenant, ou excitant l'admiration par sa justesse et par sa force.
Lamartine disait qu'il doit suffire de lire le dernier vers d'un Sonnet ; car, ajoutait-il, un Sonnet n'existe pas si la pensée n'en est pas violemment et ingénieusement résumée dans le dernier vers.
Le poète des Harmonies partait d'une prémisse très juste, mais il en tirait une conclusion absolument fausse.

OUI, le dernier vers du Sonnet doit contenir la pensée du Sonnet tout entière. - NON, il n'est pas vrai qu'à cause de cela il soit superflu de lire les treize premiers vers du Sonnet. Car dans toute oeuvre d'art, ce qui intéresse, c'est l'adresse de l'ouvrier, et il est on ne peut plus intéressant de voir :

Comment il a développé d'abord la pensée qu'il devait résumer ensuite,

Et comment il a amené ce trait extraordinaire du quatorzième vers - qui cesserait d'être extraordinaire s'il avait poussé comme un champignon.

Enfin, un Sonnet doit ressembler à une comédie bien faite, en ceci que chaque mot des quatrains doit faire deviner - dans une certaine mesure - le trait final, et que cependant ce trait final doit surprendre le lecteur - non par la pensée qu'il exprime et que le lecteur a devinée -, mais par la beauté, la hardiesse et le bonheur de l'expression. C'est ainsi qu'au théâtre un beau dénouement emporte le succès, non parce que le spectateur ne l'a pas prévu - il faut qu'il l'ait prévu -, mais parce que le poète a revêtu ce dénouement d'une forme plus étrange et plus saisissante que ce qu'on pouvait imaginer d'avance.

Le Haïku

Le haïku est un petit poème composé de trois vers respectivement de 5, 7 et 5 syllabes. Il comporte toujours une référence à la nature. Il exprime une sensation ténue, une impression ineffable, il rend compte d'une sorte d'illumination, d'étonnement éprouvé par le poète devant des choses communes, banales: le bruit de la pluie, le reflet de la lune dans l'étang, un objet, un animal, un marcheur solitaire, etc.
Il est important de noter que le but du haïku est de nommer les choses directement, d'où l'absence caractéristique de la métaphore, qui est un moyen détourné de dire la réalité. Les choses dans le haïku ne sont pas là comme symboles, ne renvoient pas à une signification située au- delà du sens littéral, elles sont nommées pour elles- mêmes. Le haïku doit se lire à la lettre.

Le pantoum

Définition:
pantoum ou pantoun, n.m., poème d'origine malaise à forme fixe.
Adapté en France par les poètes romantiques, il est composé de quatrains à rimes croisées, dont le deuxième et le quatrième vers sont repris comme premier et troisième vers du quatrain suivant.
Hugo, Baudelaire, Leconte de Lisle, Banville ou Verlaine ont écrit des pantoums.
Deux thèmes y sont traités parallèlement, l'un dans les deux premiers vers, l'autre dans les deux derniers de chaque strophe.

Le pantoum est tout moderne en français.
L'idée en fut suggérée par la traduction d'un pantoum ou chant malais que V. Hugo donna dans les notes des Orientales en 1829, et dont Th. Gautier ne tarda pas à faire une imitation en vers.
Mais ce n'est qu'une vingtaine d'années plus tard qu'on tenta d'acclimater ce poème dans notre langue.
Il est écrit en strophes de quatre vers à rimes croisées construites de telle sorte que le deuxième et le quatrième vers de chacune passent dans la suivante pour en former le premier et le troisième vers; le premier vers de la pièce doit en outre revenir à la fin, comme dernier vers.
Telle est la structure matérielle du poème, mais ce ne sont pas ces répétitions qui en constituent la particularité vraiment originale; il développe dans chaque strophe, et d'un bout à l'autre, deux idées différentes, l'une remplissant les deux premiers vers de chaque strophe et l'autre les deux derniers.
Généralement la première est plutôt extérieure et pittoresque, l'autre intime et morale.
Ces deux idées n'ont rien de commun, mais il est facile de comprendre quels effets un poète peut tirer de la poursuite de ces deux motifs différents, de ces deux antithèses continuellement parallèles, qui se lient tout en s'opposant.
Voici un pantoum (Harmonie du soir) de Charles Baudelaire, qui en dira plus qu'unlong discours.:

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir,
Valse mélancolique et langoureux vertige!

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Son souvenir en moi luit comme un ostensoir!

La ballade

Ce genre poétique apparaît au XIVe siècle. Le mot vient de l'ancien provençal ballada, qui signifie "danse" car le texte était inséparable de la musique. Malgré cela, il finit par être dissocié de la musique, mais la musicalité est créée dans l'écriture même du poème. En effet, la ballade a la particularité de répéter un même vers, le refrain, à la fin de chacune des trois strophes de huitains qui la composent ainsi qu'à la fin de l'envoi de quatre vers. L'ensemble de la ballade est constitué d'octosyllabes et les rimes y sont croisées.

En principe, l'envoi d'une ballade commence toujours par le mot Prince.

Composition d'une ballade
révision sur l'observation de ballades d'Eustache Deschamps et de François Villon.

grande ballade

trois dizains de décasyllabes et un quatrain de décasyllabes, l'envoi
utilise quatre rimes A,B,C,D.
dans les trois dizaines elles sont disposées ABABBCCDCD, dans l'envoi elles sont CCDCD.

petite ballade

trois huitains d'octosyllabes et un quatrain d'octosyllabes, l'envoi
utilise trois rimes A, B, C
dans les trois huitains, les rimes sont disposées : ABABBCBC, dans l'envoi c'est BCBC. (on dit parfois que l'envoi reprend le schéma de la deuxième moitié des autres strophes.)
Dans les deux cas
le dernier vers de toutes les strophes est le même, c'est un refrain ;
l'envoi débute par l'apostrophe de la personne à qui est dédié le poème, souvent Prince.[b]

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