défi de mots " j'avais juste cinq ans !
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défi de mots " j'avais juste cinq ans !
Portail-herbes-muguet-chavirer-enivrer-tragique-succulentes-secrets-pouvoir-bouche-
J’avais juste cinq ans, des cheveux noirs d’ ébène,
Un esprit créatif m’incitant à rêver
Que la nuit ma mémé, apaiserait ma peine,
Car du plus haut des cieux elle pouvait m’observer.
J’ai le cœur tressaillant en poussant le portail
S’ouvrant sur le jardin , empli de folles herbes
Les rosiers ont grandi et leurs roses corail
Grimpent sur le bassin, mais sont toujours superbes
Les muguets maintenant jettent leur dévolu
Sur la place où poussaient avant les violettes,
Qui se sont dispersées , mais sans l’avoir voulu,
A l’ombre des cyprès où j’avais mes cachettes
Les nichoirs chahutés, à présent de guingois,
Tous ont perdu leurs toits, certains sont décrochés,
Et gisent sur le sol, pauvres morceaux de bois
Depuis devenus gris quand ils se sont couchés.
Je me remplis d’amour, gommant tout le tragique
De ceux qui sont partis emportant leurs secrets,
Je repense à Mamé cultivant le magique
Des légendes perdant leurs vrais pouvoirs discrets
Pour enfin m’enivrer de senteurs succulentes
À ma bouche je porte le trèfle acide en fleur,
Et je sens chavirer ma mémoire dolente,
Qui peine à retrouver mes images bonheur.
J’avais juste cinq ans, des cheveux noirs d’ ébène,
Un esprit créatif m’incitant à rêver
Que la nuit ma mémé, apaiserait ma peine,
Car du plus haut des cieux elle pouvait m’observer.
J’ai le cœur tressaillant en poussant le portail
S’ouvrant sur le jardin , empli de folles herbes
Les rosiers ont grandi et leurs roses corail
Grimpent sur le bassin, mais sont toujours superbes
Les muguets maintenant jettent leur dévolu
Sur la place où poussaient avant les violettes,
Qui se sont dispersées , mais sans l’avoir voulu,
A l’ombre des cyprès où j’avais mes cachettes
Les nichoirs chahutés, à présent de guingois,
Tous ont perdu leurs toits, certains sont décrochés,
Et gisent sur le sol, pauvres morceaux de bois
Depuis devenus gris quand ils se sont couchés.
Je me remplis d’amour, gommant tout le tragique
De ceux qui sont partis emportant leurs secrets,
Je repense à Mamé cultivant le magique
Des légendes perdant leurs vrais pouvoirs discrets
Pour enfin m’enivrer de senteurs succulentes
À ma bouche je porte le trèfle acide en fleur,
Et je sens chavirer ma mémoire dolente,
Qui peine à retrouver mes images bonheur.
Admin- Admin
- Age : 84
Localisation : Mulhouse
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