Il neige dans mon coeur
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Re: Il neige dans mon coeur
L'émerveillement enfantin que j'ai éprouvé à la lecture de ton poème me fait me souvenir d'images communes en cette pérode festive où enfant la table et les petites chaises et le lit en bois sculptés par mon "papa" et garnis par maman, étaient de mereveilleux cadeaux. Je me souviens de la cheminée où nous nous blottissions tous pour avoir chaud "devant " alors que le froid nous mordeait le dos et glaçait nos jambes. Nous n'avions qu'un seul poèle pour nous réchauffer et faire chantonner la soupe de légumes, c'était la guerre, et je n'avais que six ans ! Ma petite soeur 5 mais ces noêls là sont gravés dans nos mémooires comme les tiens sans doute.
Le croix des chemins doit se couvrir de gîvre en ce moment , là où tu nous a offert la vue de ta chaumine...
Bisous à Maryse et à trèè bientôt
Le croix des chemins doit se couvrir de gîvre en ce moment , là où tu nous a offert la vue de ta chaumine...
Bisous à Maryse et à trèè bientôt
Admin- Admin
- Age : 85
Localisation : Mulhouse
Re: Il neige dans mon coeur
Francis Rochas a écrit:
Il neige dans mon cœur
Un rideau opalin tombe silencieux
Estompant le noyer à la houppe givrée.
Disparu le chemin de Renty à Rimeux,
Les flocons ont blanchi le coteau, la vallée.
Le monde s’est couvert d’un pelage d’hermine
Que la lune a brodé de fils d’or et d’argent.
Rouge-gorge ventru, mésange ballerine
Gambillent tous les deux dans le silence blanc.
Le crépuscule teint de rose opalescent
Eveille dans mon cœur des souvenirs d’antan,
Les Noëls enchantés de mon humble chaumine.
Près du feu ronronnant, émerveillé l’enfant
Découvrait son cadeau : peluche et clémentine
Sous la branche de houx en guise d’ornement.
Superbe sonnet cher Francis , je suis très heureux de te lire
Bon Dimanche et bisous à Maryse
Roland
Roland le farfadet- Admin
- Age : 81
Localisation : Mulhouse
Il neige dans mon coeur
Il neige dans mon cœur
Un rideau opalin tombe silencieux
Estompant le noyer à la houppe givrée.
Disparu le chemin de Renty à Rimeux,
Les flocons ont blanchi le coteau, la vallée.
Le monde s’est couvert d’un pelage d’hermine
Que la lune a brodé de fils d’or et d’argent.
Rouge-gorge ventru, mésange ballerine
Gambillent tous les deux dans le silence blanc.
Le crépuscule teint de rose opalescent
Eveille dans mon cœur des souvenirs d’antan,
Les Noëls enchantés de mon humble chaumine.
Près du feu ronronnant, émerveillé l’enfant
Découvrait son cadeau : peluche et clémentine
Sous la branche de houx en guise d’ornement.
Francis Rochas
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